La déclaration d’impôts crypto France 2025 – Le Guide complet
La réglementation française en matière de fiscalité des cryptomonnaies est encore à ses débuts, souvent accompagnée de nombreuses incompréhensions. Sa formalisation remonte à 2019, à travers l’introduction de l’article 150 VH bis du code général des impôts, qui a induit la mise en place d’un régime fiscal unique utilisant un calcul spécifique aux actifs numériques.
Cependant, malgré les dispositions légales mises en place, la fiscalité des cryptomonnaies reste incertaine et évolutive, ce qui rend difficile pour de nombreux détenteurs de crypto-monnaies de savoir précisément à quoi s’en tenir sur leurs obligations fiscales.
Dans cet article, nous répondrons aux questions suivantes sur le thème de la politique fiscale relative aux crypto-monnaies :
- Quel type de transactions en crypto-monnaies doivent être déclarées et quand ?
- Comment déclarer vos impôts crypto ?
Après avoir lu cet article, vous serez en mesure de comprendre et de remplir plus précisément vos obligations fiscales dans le cadre des transactions en crypto-monnaies et d’éviter ainsi des problèmes avec l’administration fiscale.
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Quelles sont les obligations fiscales sur les cryptomonnaies?
Avant de comprendre le processus de déclaration des revenus de crypto-monnaies, il convient de connaître les obligations fiscales associées aux crypto-actifs en général.
Le régime fiscal met en place deux obligations pour la personne qui détient des cryptos :
- La déclaration des éventuels comptes à l’étranger
- La déclaration des opérations imposables
1) La déclaration des comptes à l’étranger (Cerfa 3916-bis)
Lorsque l’on parle de déclaration des comptes de crypto-monnaies étrangers, on fait spécifiquement référence aux comptes hébergés hors de France par des intermédiaires (ex : exchanges), qui doivent faire l’objet d’une déclaration fiscale au moyen du formulaire 3916-bis (case à cocher au début de la déclaration – parfois cochée d’office).

Les portefeuilles pour lesquels l’individu a un contrôle direct sur la clé privée (par exemple, Metamask, Ledger), en revanche, n’ont pas besoin d’être spécifiquement déclarés. De même, si vous avez ouvert un compte auprès d’une plateforme basée en France (siège ou succursale agréée PSAN), vous n’avez pas besoin de réaliser cette déclaration.
⇒Comment remplir le formulaire 3916-bis
2) La déclaration des opérations imposables
Dans le cas des crypto-actifs, et contrairement à d’autres opérations comme les valeurs mobilières, il faut comprendre que ce ne sont pas les plus-values qui doivent être déclarées, mais les opérations imposables réalisées sur l’année.
Il peut s’agir d’opérations d’échange de crypto-actifs contre des monnaies classiques (dites fiduciaires), de minage, de staking ou encore d’autres opérations sur les NFT par exemple. Les opérations imposables seront détaillées et expliquée dans la suite de ce guide afin que vous puissiez les repérer facilement.
L’opération imposable doit être déclarée sur le formulaire 2086 sur la déclaration d’impôt sur le revenu avant de pouvoir calculer si celle-ci a produit ou non une plus-value ou un gain.
Lorsque vous avez identifié vos opérations imposables, vous devrez les déclarer une par une et, pour chacune, calculer si vous avez réalisé une plus ou moins-value.

Cependant, toutes les transactions ne sont pas des transactions imposables, et nous expliquons ci-dessous en détail le principe du fait générateur de l’imposition sur les cryptomonnaies ainsi que les différents faits générateurs à connaître qui déclenche la déclaration et possiblement l’imposition.
⇒Comment remplir le formulaire 2086
Qu’est-ce qu’un fait générateur de l’imposition ?
Un fait générateur de l’impôt est une transaction ou une activité impliquant le paiement d’un impôt par un individu après déclaration. Il n’existe pas de norme uniforme pour ces événements. Les règles varient d’un pays ou d’une région à l’autre.
En règle générale, les transactions impliquant la vente de biens, d’investissements et d’autres actifs immobilisés sont imposables. L’achat de monnaies numériques telles que le Bitcoin en utilisant la monnaie légale peut ne pas être un événement imposable. Toutefois, la vente ou l’échange de crypto-monnaies peut être un fait générateur déclenchant une imposition.
Un fait générateur d’impôt peut entraîner une plus-value (bénéfice) ou une moins-value pour un particulier. Si vos actifs prennent de la valeur et que vous réalisez un bénéfice sur la transaction, vous réalisez une plus-value. À l’inverse, la négociation à perte ou la vente d’un actif entraînant une perte en capital implique une moins-value.
D’autres types de transactions crypto comme le staking ou le minage n’impliquent pas de plus ou moins-value mais un potentiel revenu qui sera soumis à l’imposition.
Quels sont les faits générateurs de l’impôt crypto ?
Ayant détaillé ce qu’est un fait générateur de l’impôt, nous devons maintenant préciser ce qui crée un fait générateur de l’impôt en matière de crypto-monnaies. Quelles sont les transactions que je dois déclarer ?
En général, l’imposition des cryptos se déclenche lorsque vous vendez ou échangez une crypto contre autre chose qu’une crypto.
Plus précisément, il existe deux cas de figure dans lesquels des taxes sur les crypto-monnaies seront appliquées :
1) Conversion d’actifs numériques en monnaie fiduciaire : si vous convertissez des crypto-monnaies en monnaie fiduciaire, par exemple en euros ou en dollars, vous effectuez une opération imposable qui doit être déclarée.
2) Achat de biens ou de services avec des cryptomonnaies : Par exemple, si vous achetez une voiture avec des cryptomonnaies, cela revient à utiliser des cryptomonnaies pour acheter des biens. Il s’agit d’une transaction imposable qui doit être déclarée.
Cependant, il convient de noter que l’échange des cryptomonnaies contre d’autres cryptomonnaies (ou des stablecoins) n’a pas besoin d’être déclaré. Par exemple, une vente de BTC contre des USDT (stablecoin) n’implique pas de fait générateur et donc pas de déclaration, même si une plus-value a été réalisée.
Cette plus-value sera déclarable et imposable lorsque vous transformerez vos USDT en Euros. Cette précision peut donner une astuce intéressante : tant que vous ne convertissez pas vos cryptos ou stablecoins en monnaies fiduciaires, vous pouvez continuez à investir un montant supérieur car vous n’aurez pas réduit votre capital de trading de l’impôt (30%).
Il ne s’agit que d’un report d’imposition (en effet, le jour où vous souhaitez récupérer vos gains en euros ou utiliser vos cryptos pour acheter des biens, vous serez soumis à l’impôt sur tous vos gains) mais cela vous permet de bénéficier de l’effet temps (intérêts composés ou effet “boule de neige”).
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Le régime d’imposition des cryptomonnaies
Le régime d’imposition des cryptomonnaies en France repose sur un principe simple : la neutralité fiscale de l’espace numérique, c’est-à-dire une absence de déclaration et d’imposition des échanges entre actifs numériques, puis une imposition lors de la conversion contre une monnaie fiduciaire (ou un produit, ou un service) au taux de la fameuse flat tax (Prélèvement Forfaitaire Libératoire).
En outre, si vous réalisez des opérations cryptos de façon régulière avec des gains importants (représentant une part conséquente de vos revenus globaux), l’administration fiscale pourra requalifier votre activité en activité professionnelle. Cela implique une déclaration sous la forme des BNC avec généralement des obligations supplémentaires et une imposition plus lourde.
Pour les investisseurs individuels, les plus-values issues de la vente de crypto-monnaies sont soumises à l’impôt sur le revenu. Il ne s’agit toutefois pas du barème classique de l’IR mais du PFL dont le taux d’imposition global est fixé à 30 % (taux potentiellement évolutif selon les prochaines lois de finances), décomposé en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
Toutefois, depuis 2023, l’option pour le barème de l’IR est possible notamment si l’on est faiblement imposé à l’IR et que cela permet de payer moins d’impôt.
Concernant les opérations réalisées à titre professionnel, les gains doivent être déclarés dans la catégorie des BNC (bénéfices non commerciaux) et seront donc soumis au barème de l’IR (gains ajoutés à l’ensemble des autres revenus déclarables).
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Comment calculer les impôts sur les crypto ?
Tout d’abord, il faut commencer par calculer l’éventuelle plus-value réalisée sur vos opérations imposables (détaillées plus haut). La méthode de calcul prévue par le droit français pour calculer ses plus-values en cryptomonnaie est relativement complexe.
Voici la formule de calcul de la plus-value :

Le calcul de l’impôt sur les investissements en crypto-monnaies demande des informations détaillées que vous devez extraire des historiques de vos plateformes :
- Le montant total investi dans les cryptomonnaies en monnaie fiat depuis le début de vos investissements
- La date de chaque opération et le cours des cryptos à ces dates
- La valeur totale de votre portefeuille crypto, valorisée en fiat au moment de chaque opération (par rapport aux cours à ces moments)
Pour chaque transaction imposable réalisée, vous devrez connaître le montant de monnaie fiduciaire que vous avez investi dans les cryptomonnaies. Cela signifie qu’à chaque fois qu’une transaction imposable est effectuée, l’investisseur doit connaître la valeur de marché de l’ensemble de son actif en crypto-monnaie, que celui-ci soit mis en gage, stocké sur une plateforme d’échange ou dans un portefeuille.
A travers cette série de calculs, vous aurez une idée claire de la plus-value ou de la moins-value de chaque transaction. Il s’agit d’un processus fastidieux mais nécessaire, car les autorités fiscales exigent que chaque transaction soit évaluée de manière indépendante. Si vous avez acheté une cryptomonnaie à partir d’une monnaie fiat en plusieurs fois, et que vous n’en revendez qu’une partie quelques mois plus tard, il faudra calculer le montant total investi et le comparer au montant de la vente.
Si une vente ultérieure se réalise, il conviendra alors de retirer le montant de la première vente du montant initialement investi pour calculer une nouvelle plus-value. Il est essentiel de conserver ces informations critiques pour une déclaration fiscale précise.
Les différents types d’opérations dans la fiscalité des cryptomonnaies
Dans le cas de la fiscalité des cryptomonnaies, quels sont les différents types d’opérations à envisager ? Nous les avons listés ci-dessous :
1. Gains sur le minage
Le minage est une opération de création de nouvelles unités de compte de cryptomonnaie via des ordinateurs puissants qui participent à la sécurisation des blockchain du modèle “proof of work”. Les mineurs reçoivent des jetons nouvellement créés à titre de récompense pour leur travail.
Les gains en cryptomonnaies que peut générer cette activité relèvent du régime des bénéfices non commerciaux (BNC – activité professionnelle), dans le cadre de l’article 92 du code général des impôts. Il faudra déclarer ces revenus dès la réception de vos récompenses en cryptos sur votre compte/wallet selon leur valorisation fiat au jour de la perception. Il ne s’agit pas ici de notion de plus-value mais de revenus de minage.
2. Gains sur le staking
Comme pour le minage, les gains de staking (intérêts en jetons perçus suite à l’immobilisation de crypto-monnaies sur le modèle “proof of stake”, toujours dans l’objectif de sécurisation du réseau et des noeuds de la blockchain) devraient en toute logique relever des bénéfices non commerciaux (BNC) au titre de l’année de perception et, en cas de vente, ils seront soumis à l’impôt sur les plus-values (flat-tax de 30%).
Si les revenus de staking ne sont pas déclarés à la réception, les cryptos obtenues en récompense devraient être considérées comme acquises à titre gratuit lors de la cession (plus-value du montant total).
Toutefois, la doctrine de l’administration fiscale peut varier notamment en fonction des montants perçus et de leur récurrence. Si l’administration fiscale considère que ce sont de faibles montants ne correspondant pas aux critères d’une activité professionnelle, les revenus issus du staking peuvent être considérés comme des revenus de capitaux mobiliers, comme les dividendes (RCM).
3. Gains sur les NFT
Lorsqu’il s’agit de la fiscalité des NFT, la qualification et les spécificités de ces derniers sont essentielles.
Actuellement, la classification des NFT (par exemple, actifs numériques, biens meubles ou œuvres d’art numériques sur la blockchain) n’est pas encore claire, mais la plupart des opinions fiscales tendent à les considérer comme des actifs numériques similaires aux crypto-monnaies.
Par conséquent, dans le cadre du régime fiscal actuel, les transactions de NFT seront soumises aux mêmes règles fiscales que les crypto-monnaies, notamment concernant les plus-values.
4. Donations
Pour les personnes qui réalisent des donations de crypto-monnaies, le don est gratuit. Pour la personne qui reçoit la donation, il est possible qu’elle doive payer des impôts sur les donations (en fonction de la relation entre les deux parties). Si le don peut être assimilé à un cadeau d’usage (montant relativement faible par rapport au patrimoine du donateur), il n’y aura pas de droits à payer, de la même manière que pour les cadeaux en monnaies fiduciaires.
Concernant les successions, le système classique s’applique et les montants correspondants entrent dans la succession (règles de réserve héréditaire à respecter) avec les droits afférents à payer.
Le prix d’achat des crypto-monnaies reçues sera pris pour base pour le calcul de la valeur du don et ne sera imposable que si les cryptomonnaies sont vendues et qu’une plus-value est réalisée. La valeur des cryptomonnaies au moment de la donation servira toutefois de base pour le calcul des droits de donation au-delà d’une future possible imposition des plus-values en cas de revente ultérieure.
5. Gains sur les airdrops
5. Gains sur les airdrops crypto
Il existe deux hypothèses pour ce cas précis :
- Si vous recevez un airdrop (distribution gratuite de nouveaux tokens) non avancé, il se peut que vous ne deviez pas payer de taxe.
- Si vous recevez un largage anticipé, vous pouvez être soumis à une déclaration en BNC (sous réserve d’un montant et d’une régularité suffisante).
Dans tous les cas, les questions fiscales doivent être analysées au cas par cas et, en cas de doute, il est conseillé de consulter un expert en la matière, la législation et la jurisprudence n’étant pas encore très précises dans ce domaine.
6. Gains sur le play to earn
La fiscalité des gains de play-to-earn est encore différente puisqu’elle varie selon si vous exercez cette activité à titre professionnel ou à titre occasionnel.
Si vous jouez à titre professionnel sur des jeux blockchain permettant d’obtenir des récompenses en cryptomonnaies, vous serez soumis à l’impôt sur les BNC (comme le staking aux revenus prépondérants).
Si vous jouez à titre occasionnel, l’impôt sera similaire à celui des cryptomonnaies. Les gains seront intégrés dans la valeur globale de votre portefeuille et seront considérés comme ayant été acquis à titre gratuit (plus-value totale).
Comment déclarer mes cryptomonnaies ?
La déclaration des cryptomonnaies s’effectue sur trois formulaires différents :
- le Cerfa 3916 bis pour la déclaration des plateformes cryptos basées à l’étranger (détails à fournir comme le nom de la plateforme, le numéro de compte, la date d’ouverture entre autres – le compte à l’étranger doit être déclaré même s’il a été clôturé en cours d’année) ;
- l’annexe Cerfa 2086 pour le calcul des opérations de cession éligibles permettant de déterminer le montant imposable, opération par opération (plus-values ou gains). Un feuillet complémentaire peut être joint à la déclaration en cas de manque de place sur l’encadré prévu ;
- le Cerfa 2042C pour renseigner la plus-value ou la moins-value de cession (important car les moins-values peuvent être imputables sur les plus-values de la même année).
Quand dois-je déclarer mes revenus et impôts crypto ?
En France, la déclaration de revenus 2026 pour l’année fiscale 2025 ouvrira en avril 2026 (les dates limites précises par département ne sont pas encore fixées à la date de rédaction de cet article. Les délais de dépôt varient selon votre département de résidence et le mode de déclaration (en ligne ou papier).
Pour déclarer vos revenus simplement, il vous suffira de vous rendre dans votre espace « particulier » sur impots.gouv.fr et de vous laisser guider. Les formulaires spécifiques que nous vous avons indiqué plus haut doivent être cochés dès le début de la déclaration et dûment remplis ensuite.
Les dates limites de déclarations pouvant évoluer chaque année, il est recommandé de consulter le site officiel des impôts français ou de contacter votre centre des finances publiques pour obtenir les informations les plus récentes.
Comment éviter ou limiter l’impôt crypto en France ?
Vous pouvez maximiser votre stratégie fiscale par quatre moyens :
1. Convertir les cryptomonnaies en stablecoins
En France, les transactions entre crypto-monnaies (y compris les stablecoins) ne sont pas considérées comme des faits générateurs d’impôt et ne sont imposables que lorsque les crypto-monnaies sont échangées contre des monnaies fiduciaires (par exemple, des euros).
Une telle disposition offre aux investisseurs une marge de manœuvre pour éviter l’imposition immédiate en conservant les revenus en stablecoins, notamment lorsque vous souhaitez continuer d’investir dans de nouveaux jetons à court terme.
En effet, si vous retirez vos cryptos ou stablecoins en euros pour ensuite les réinjecter pour réinvestir, vous diminuez mécaniquement vos prochains achat de l’impôt dû sur les éventuelles plus-values réalisées.
Toutefois, l’achat de biens ou de services à l’aide de cryptos ou de stablecoins (à l’aide d’une carte de paiement crypto par exemple) peut générer un événement imposable.
Par conséquent, pour éviter l’impôt forfaitaire ou du barème IR sur les crypto-monnaies, il faut une compréhension approfondie des règles fiscales et une documentation détaillée de toutes les transactions afin de garantir la conformité et d’éviter les litiges potentiels avec les autorités fiscales.
2. Déclarer les moins-values en cryptomonnaies
En France, les pertes en crypto-monnaies peuvent être utilisées pour compenser les gains de la même année. Par exemple, un gain en bitcoin de 10 000 € peut être déduit d’une perte en ethereum de 4 000 €, et seuls les 6 000 € restants sont imposés.
Il convient toutefois de noter que les pertes en crypto-monnaies ne peuvent pas être reportées d’une année sur l’autre. Cela signifie qu’une perte nette subie en 2024 ne peut pas être utilisée pour des déductions fiscales en 2025, contrairement aux VMP reportables sur 10 ans.
3. Tenir compte des coûts de transaction
Lorsque vous échangez des crypto-monnaies contre des monnaies fiduciaires, les frais d’échange et de réseau blockchain peuvent être déduits du prix de vente, ce qui réduit la facture fiscale (plus-value mécaniquement diminuée).
Par exemple, lorsque les frais de transaction sont déduits de la vente de bitcoins, il y a une réduction correspondante du gain déclaré, ce qui a un impact significatif sur la facture fiscale finale.
Afin de déclarer les revenus et plus-values crypto avec précision, toutes les transactions et tous les frais doivent être enregistrés en détail. En effet, chaque opération, une par une, avec tous les cours et détails doivent être précisés. Certaines plateformes proposent des sortes d’IFU (plateformes françaises) ou des extractions d’historiques parfois longs et difficilement lisibles.
L’adoption d’un logiciel d’imposition des crypto-monnaies spécialisé peut donc simplifier le processus de déclaration fiscale et ainsi éviter les erreurs et des heures de travail fastidieux tout en assurant un suivi et un enregistrement efficaces des frais de transaction.
4. Utiliser un logiciel de gestion de la fiscalité des cryptomonnaies
L’utilisation de logiciels spécialisés de taxation des crypto-monnaies tels que CoinLedger, Koinly et CoinTracking est un moyen efficace d’économiser du temps et de l’argent sur les déclarations fiscales et d’éviter ou de limiter l’imposition sur les crypto-monnaies.
Ces logiciels importent automatiquement les données de transaction des échanges et des blockchains, les dates, les cours et les valorisations à chaque instant, simplifiant la gestion fiscale et générant rapidement des rapports fiscaux complets.
Ces rapports avec les gains, les pertes et les frais de transaction, garantissant des informations exactes, optimisant les déductions, évitant les erreurs et simplifiant considérablement vos démarches pour remplir vos déclarations.
Quelles sont les conséquences du défaut de déclaration crypto ?
Les autorités fiscales de nombreux pays/régions exigent des particuliers et professionnels qu’ils remplissent régulièrement des déclarations de revenus, et même les déclarations de revenus nuls ou de remboursements doivent être remplies dans les délais impartis.
Le défaut de déclaration dans les délais peut exposer les contribuables à des demandes d’informations complémentaires puis à des contrôles pouvant aboutir à des paiements supplémentaires, à des pénalités (allant jusqu’à 80% des fonds détenus en cas de mauvaise foi ou d’impossibilité de prouver les prix d’achat), à des frais de retard, à la confiscation des remboursements d’impôts voire à des peines de prison si les faits sont de nature délictuels (évasion fiscale, financement illicites, fraudes à l’impôt).
A noter également que la non-déclaration d’un compte (exchange) à l’étranger peut entraîner une amende forfaitaire allant jusqu’à 1 500 € par compte non déclaré. La coopération internationale étant de plus en plus développée, rapide et efficace (droit de communication, échange automatique d’informations), ce risque ne doit pas être pris à la légère.
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Alerte scam crypto en France en 2025 et 2026
À l’approche de la déclaration de revenus, une nouvelle arnaque vise notamment les détenteurs de cryptomonnaies.
Certains arnaqueurs peuvent se servir de la période de déclaration de revenus et des incertitudes qui en découlent pour réaliser des opérations de phishing ou des campagnes SMS incluant des liens frauduleux (pour récupérer des informations sensibles, pirater, mettre en place des ransomware et voler des fonds) incitant les victimes à déclarer leurs transactions crypto (nouvelles réglementations…) pour éviter de prétendues majorations importantes.
Comment se protéger ?
- Ne répondez pas au message et ne cliquez sur aucun lien.
- La DGFIP ne demande jamais de paiement urgent par SMS.
- Vérifiez la présence de fautes d’orthographe et l’adresse mail : elle doit se terminer par @dgfip.finances.gouv.fr.
- Connectez-vous directement sur impots.gouv.fr pour vérifier toute demande (les demandes sont envoyées sur la messagerie privée du site).
Restez vigilant, surtout en période de déclaration fiscale.
Conclusion
En résumé, en tant que citoyens, nous avons la responsabilité de nous assurer que nous payons nos impôts à temps et dans leur intégralité. Si vous avez des doutes sur les calculs de votre facture fiscale, il est fortement recommandé de demander l’aide d’une personne ayant des connaissances spécialisées.
Pour le cas des cryptomonnaies, n’hésitez pas à utiliser ce guide en complément d’avis professionnels si nécessaire.
Pour les personnes qui effectuent de nombreuses transactions, non seulement des investissements, mais aussi de manière continue, il est particulièrement important d’obtenir des conseils fiscaux professionnels, car les transactions fréquentes s’accompagnent souvent de problèmes fiscaux plus complexes (requalifications en professionnel).
FAQs
Quand doit-on déclarer ses cryptos ?
Vos plus-values ou gains en cryptos ainsi que les comptes ouverts à l’étranger doivent être déclarés à la même période que vos autres revenus, de mai à juin (dates variables chaque année).
Quelles sont les formulaires cerfa à remplir ?
En général, deux formulaires CERFA sont nécessaires pour les actifs numériques : un formulaire 3916 bis pour les comptes ouverts à l’étranger (sauf si le compte est domicilié en France, comme dans le cas de Coinhouse, etc.) ; et un formulaire 2086, qui est spécifiquement conçu pour déclarer les plus ou moins-values réalisées lors de la vente d’actifs numériques.
Faut-il déclarer les plus-values latentes au service des impôts ?
Pour les particuliers, les plus-values ne sont pas imposables tant qu’elles ne sont pas réalisées (c’est-à-dire tant que vous ne les vendez pas).
Est-ce que toutes les opérations de vente de cryptomonnaie entraînent un impôt ?
La fiscalité n’entre en jeu que lorsque vous effectuez des opérations de vente de vos cryptomonnaies lors desquelles vous récupérez des devises fiat (transformer crypto en euro) ou achetez un bien ou un service en crypto. Cependant, il convient de noter que l’échange des cryptomonnaies contre d’autres cryptomonnaies (ou des stablecoins) n’a pas besoin d’être déclaré et n’est pas imposable.
Comment éviter la flat tax crypto?
Pour éviter ou limiter l’imposition (PFL ou barème IR) sur les cryptomonnaies, il convient de déclarer les pertes pour les imputer, de convertir les cryptos en stablecoins si l’argent n’est pas nécessaire immédiatement, de tenir compte des frais de transaction et d’utiliser un logiciel d’imposition des crypto-monnaies pour optimiser la gestion de l’impôt.
Pour gérer efficacement vos investissements et simplifier le suivi de vos opérations avant la déclaration fiscale, il est important de choisir une plateforme claire et transparente. BTCC, l’un des exchanges les plus anciens du secteur, propose une interface intuitive facilitant la traçabilité des dépôts, retraits et gains, un point essentiel pour rester en conformité avec l’administration fiscale. En complétant simplement le processus de vérification (KYC) et en effectuant vos premiers dépôts, vous bénéficiez d’un environnement sécurisé et conforme, idéal pour aborder la fiscalité crypto en toute sérénité.
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